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Résidence d'artiste avec A.Stella (Stella Apostolidou) : Optigramme en silence

Une résidence orientée par la possibilité qu'ont les encres de sérigraphie, d'obtenir un blanc lumineux et intense, offrant un rendu au moins équivalent aux peintures acryliques de l'artiste. Mais aussi sur une recherche de relief autour des différentes épaisseurs d'encres ; un relief obtenu par la superposition répétée de passages de blancs, et par des jeux de transparence et d'opacité. Cette estampe, Optigramme en silence, est donc inscrite dans les recherches actuelles de l'artiste.


Ces subtilités autour de la matière, des nuances de teintes, sont aussi difficiles et complexes à saisir et à rendre en photographie, que les œuvres originales de la peintre. Comme l'estampe, elles sont d'une infinie subtilité. Vivantes, elles s'animent et ondulent au fil des heures de la lumière du jour. Une lumière immédiatement absorbée puis renvoyée, comme un miroir, comme un prisme, comme les murs blancs des maisons de l'île de Chypre. Les recherches menées avec l'artiste autour d'échantillons, puis de l'édition d'une estampe, auront su préserver cette attraction, en élaborant des techniques ajustées. Comme le film inactinique par exemple, à partir duquel elle a conçu chaque typon à la main, respectant méticuleusement l'ordre et le rythme mathématique de sa démarche, installée dans un protocole qu'elle suit depuis plus de vingt ans.


=> > > Site internet de l'artiste : http://www.dda-ra.org/A-STELLA



A propos :


Texte extrait de la galerie Schumm-Braunstein, Paris.

"A.STELLA, réfléchissant à la question du "comment peindre, dessiner, représenter aujourd'hui?", s'est saisi, depuis près de 20 ans, des mécaniques de la perception et a adhéré au système de la géométrie. Ainsi, est-elle entrée dans la tradition de l'abstraction géométrique. Le plus important, cependant, tient dans les définitions de ses concepts et dans ce qu'elle en a fait : le géogramme, unité géométrique construite dans un rectangle par l'imbrication de deux éléments articulés en plein/vide. L'absence de l'un construit la perception de l'autre. Le planogramme : à partir d'une feuille de papier, sans ajouts et sans retraits, simplement par incisions verticales et articulations horizontales, la surface se dresse.

Telle une chercheuse en mathématique inébranlable et impliquée, A.STELLA n'a pas bougé d'un iota ses contraintes." [...]


Extrait d'un texte de Françoise Leroux, 2004

Lien : http://www.dda-ra.org/fr/textes/A-STELLA DES CRISTAUX DE TEMPS

"Atelier d'A.Stella, 27 novembre 2004. Condensé dans le rapport entre les œuvres ici réunies, se dessine le vaste mouvement par lequel la peinture s'est émancipée de la planéité de la toile pour oser les volumes. Mais les objets présents ne ressemblent en rien aux choses de la vie ordinaire, tissus, rebuts, cordes et vaisselle, que nous ont appris à voir le Pop Art, le Nouveau Réalisme, ou Supports-Surfaces. Ces objets, comme la peinture dont ils procèdent, relèvent du système inaltérable et lumineux de la géométrie."






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